Azteca (Littérature)

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Azteca (Littérature) Details

Azteca raconte la légende colorée et puissante d'une civilisation qui s'épanouit pendant de longs siècles dans un isolement splendide. Ce monde éclatant, et pourtant condamné, c'est un homme, Mixtli, dit Nuage Sombre, qui le décrit, dans un récit bouleversant, mouvementé, riche de la beauté et de la violence qui caractérisaient le Mexique ancien.Ce grand roman historique plein de sang, d'amour et de sexe est aussi l'aventure et le destin exceptionnel d'un homme qui assiste à la disparition d'un monde fabuleux, traversé de secrets et de terreurs, et que parcourent des personnages inoubliables.

Reviews

« Azteca », de Gary Jennings, est un roman écrit à la première personne qui donne la parole tout au long des 1000 pages à Mixtli, un mexica myope dont l'intelligence et les dons pour les langues et l'écriture lui ont permis de côtoyer les empereurs aztèques de la Triple Alliance et de voyager dans tout le Monde Unique (i.e. le Mexique actuel).Mixtli raconte son existence, de 1470 à 1520, à l'évêque Juan de Zumarraga, chargé par l'Empereur Charles Quint de recueillir ce récit. Il le fait avec une liberté de ton et une absence de préjugés qui permettent au lecteur de se rendre compte du choc qu'a pu produire l'arrivée des Espagnols dans un monde aux références totalement étrangères aux leurs. L'auteur s'amuse à nous montrer combien ce qui peut paraître insupportables aux uns (par exemple les sacrifices humains) peut sembler parfaitement naturel aux autres, et vice versa. Qui est le sauvage, qui est le barbare, qui est l'homme civilisé ?Le portrait extrêmement bien documenté de l'empire aztèque à son apogée et de l'arrivée des Conquistadors (qui marque sa chute) n'est pas le récit d'un choc des civilisations, mais plutôt de la collision de deux mondes qui s'ignoraient l'un l'autre. Jennings, via le récit de Mixtli, montre avec intelligence que ce que les Espagnols font subir avec cynisme aux Aztèques, ces derniers l'avaient en quelque sorte déjà imposé à ceux qu'ils avaient vaincus auparavant. Bien que très souvent dramatique, les roman reste drôle et teinté d'ironie, comme lors de la rencontre entre Mixtli et la jeune esclave qui deviendra La Malinche?Passionnant, palpitant mais aussi érudit et historiquement très précis, « Azteca » envoute le lecteur dès ses premières page pour ne plus jamais le laisser quitter le monde disparu des Aztèques.